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Fnrcç en 180R; mafs ces dispositions cessèrent avec
son règne. L'arcliiduc Ferdinand rentra dans ses états
comme grand-duc, et la ci-devant reine fut dédom-
magée par le duclié de Lucques et le droit de suc-
cession aux duchés de Parme et de Plaisance,
NAPLES.
Le royaume de Naples, pays si favorisé de la na-
ture, et si souvent dévasté par les conquérants,
excita l'ambition des Romains, qui le soumirent dès
les premiers temps de la république, c'est-à-dire
vers l'an 266 avant J. C. — Lors de la chute de
l'empire d'Occident, en 4/6, il devint la proie des
Ostrogoths, et ensuite des Lombards, qui en fu-
rent maîtres jusqu'à ce que Charlemagne mît fin à
leur royaume. Les successeurs de ce prince se le
partagèrent avec les empereurs grecs, qui peu après
s'en rendirent totalement maîtres; mais les Sarrasins
les en dépouillèrent dans le neuvième et dixième
siècle, et s'y rendirent très-puissants, jusqu'à ce que
les Normands le leur enlevassent.
Tancrède de Hauteville, seigneur normand, se
voyant une famille nombreuse, envoya ses deux
aînés en Italie chercher fortune. Ces deux cheva-
liers, nommés Guillaume, die Bras-de-/èr, et Drogon,
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